Bien avant l’Antiquité la vigne et le vin sont connus dans l’Est de l’Europe et le pourtour méditerranéen.
Histoire des Vignobles et des Français dans l'Histoire de France. 
	| Période historique | Etat des vignobles | 
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	| Siècles avant notre ère Des influences multiples et le commerce de l’huile et du vin
		En Gaule cohabitent des peuples venus de l’Est et du Nord.
		Les influences Etrusques, Grecques et Romaines touchent le pays par sa bordure méditerranéenne.
		Les Phocéens, les Grecs puis les Romains développent le commerce de l’huile et du vin autour de la Méditerranée et
		Les villes portuaires naissent : Marseille, Narbonne, Sète.
		En 56 av. JC, Crassus conquiert Burdigala et soumet le peuple celte, les Bituriges Vivisques.
		Le commerce du vin et la vigne gagnent toutes les provinces de la Gaule. | Implantation de la vigne Le greffage mais aussi de nouveaux cépages sont apportés par les Grecs et les Romains.
	Un grand vignoble s’implante dans la région de Narbonne : « la Narbonnaise » dès le IIe siècle avant notre ère. 
	Autour de Marseille, de  Nîmes, dans la région d'Agde et la vallée de l'Hérault,
	les vignes trouvent un environnement naturel favorable. 
	 Deux peuples gaulois, les  Allobroges  (Dauphiné) et les  Bituriges (région de Bordeaux) 
	créent des cépages plus résistants aux conditions climatiques plus rigoureuses,
	Vitis allobrogica  et Vitis biturica, à partir du cépage Cocolubis, venant de la région de Séville.
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	| Début de notre ère: Antiquité Premier siècle 
		 Le vin et les vignes suivent les marchands et les soldats.
		Les vignobles s’étendent le long des voies de communication  que sont les fleuves
		et rivières et gagnent des régions plus septentrionales.
		Le vin est  une marque de richesse et une monnaie d’échange. Deuxième siècle  
		Les amphores convenaient à la vinification  et au transport dans les régions autour de la méditerranée. Troisième  et quatrième siècles 
			Les derniers empereurs romains interdisent les exportations d’huile et 
			de vin vers les régions « barbares » du nord. L’extension des vignes est limitée vers le nord.
			Fin de l’Empire romain d’Occident : fin Vème siècle. | Vignes présentes dans de nombreuses régions
	Une viticulture commerciale se développe  principalement entre les Cévennes et la Méditerranée puis vers Bordeaux.
	Les bords de Loire sont plantés de vignes comme en Anjou dès le premier siècle après Jésus-Christ. 
	 Vers le nord l’usage du tonneau de bois maîtrisé par les gaulois,  remplace l’amphore fragile et lourde.
 Les vignobles s’étendent le long  de la voie  Rhône-Rhin  vers la Bourgogne et 
		la Moselle puis  la Champagne fin du IVème siècle et  de la Gironde vers la Loire.
		Les ports de la façade atlantique développent les échanges avec les pays nordiques.
	
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	| Le Moyen-âge : L’Eglise  et les seigneurs sauvent les vignobles. | 
	| Le Moyen-âge VIème au XIVème siècle. Du VIe au  Xe siècle
		Renouveau monastique instauré par Saint-Benoît dans la deuxième moitié du VIème siècle
		 Au VIIème siècle
		 Les musulmans contrôlent le commerce en méditerranée. Du VIIIème au Xème siècle
		Influence des Carolingiens.
		Les vikings font des incursions vers Paris et la Normandie.
		Le siège épiscopal est parfois choisi pour être près de coteaux cultivés comme à Dijon ou  à Noyon.
		Les vignes appartiennent aux seigneurs ou aux évêques.
		Chaque abbaye doit être autonome, les moyens de communication sont rares et difficiles.
			Chacune développe son vignoble.
		L’abbaye Saint-Sauveur de Redon située à Piriac (44) possède une vigne en 831.
		C’est autour du Xème siècle que les abbayes  se développent, Cluny en 909 et Cîteaux en 1098 et
		avec elles des domaines viticoles de qualité. Du Xème au XIIème siècle
				Le sud-ouest:
				Jusqu’au XIIème siècle le sud ouest est isolé par deux montagnes, Pyrénées et Massif central
				et entre l’Atlantique et la Méditerranée. Au XIIe siècle la poussée urbaine, inaugurée en Flandre, Angleterre et Paris, ranime la viticulture 
				et les échanges.
				La vigne est un marqueur du rang social,  l’évêque reçoit avec honneur à sa table,
				il a une importance politique. 
				La ville est attractive et se développe, c’est le cas de Laon.
				L’Angleterre exerce son pouvoir sur la Normandie et l’Aquitaine.
				Le port de La Rochelle sous domination anglaise au XIIème siècle 
				assure des échanges de vin et de sel avec l’Angleterre et l’Europe du nord.
				En 1154, Henri II Plantagenêt devient roi d’Angleterre et par son mariage avec  Aliénor d’Aquitaine, 
		il devient seigneur d’Aquitaine.
			
  au XIIIème siècle
		Les cours de France et d’Angleterre en lien avec l’Anjou participent au développement des vignobles de Loire.
		Bordeaux obtient le monopole du commerce du vin avec l’Angleterre pour plusieurs siècles.
		La région d’Aunis présente de nombreuses parcelles de vigne.
		En 1224 la ville repasse sous souveraineté française, le commerce s’oriente vers la Flandre
		 Ducs de Bourgogne et expansion vers le pays Flamand 
		Au XIIIème siècle, le vignoble de Beaune se développe sous l’impulsion des papes en Avignon et des Ducs de Bourgogne.
		 XIVème siècle
		Du milieu du XIVème siècle au XIXème siècle les températures moyennes baissent. 
		L’Europe entre dans  le « petit âge glaciaire ».
		La champagne est réunie à la couronne de France en 1361. 
		Les liens des ducs de Bourgogne avec la Flandre et la prospérité 
			des villes du nord  créent une forte demande de vins blancs. XVème siècle
		Au milieu de ce siècle, la famine, la peste et l’insécurité touchent la Champagne.
		1453 fin de la guerre de 100ans entre l’Angleterre et la France.
		C’est la fin de près d’un siècle de troubles dans la région champenoise et bordelaise.
		1477, mort de Charles le Téméraire.
		1472, Bordeaux repasse sous la couronne française.
		La bourgeoisie soutient l’extension des vignobles autour des villes de bord de Loire.
		1492 C’est la découverte des Amériques.
		Fin du siècle: accroissement des échanges commerciaux par voies fluviales avec les pays d'Europe du Nord,
		la production des vignobles du nord de la France et des régions du Rhin augmente considérablement 
		jusqu'au XVe siècle.
		Fin du Moyen-âge.
		 | Le vin un produit sacré et de luxe (source de revenus et de prestige).
			Ainsi l'évêque saint Germain (VIème) plante de la vigne  à Paris,
			Autour de Bordeaux, le vignoble médiéval s’installe au niveau des Graves et du Médoc puis dans l'Entre-Deux-Mers.
			Au début du Moyen-âge, l’Eglise, par ses évêchés et ses monastères,
			participe au développement des vignobles  et à l’amélioration de la qualité des vins.
			Le long de la Loire les vignobles se développent en Touraine et Sancerre, le fleuve permet le commerce du vin.
			Le titre de « père des vignes » est attribué à Théodulfe (VIIIème), évêque d'Orléans ! 
			Cépage « Chenin blanc » présent en Anjou dès l’an 845
			Les abbayes essaiment dans toute la Gaule, vers la Belgique (Liège, Bruxelles, Huy, Namur, Louvain),
			l’Angleterre et le Danemark.
			Les vignes s’étendent au nord du pays : Picardie, Ille de France, Alsace mais la production y  est aléatoire.
			Téotolon est évêque de Tours au X e siècle, il établit un grand vignoble à Saint-Julien.
			 Du Xème au XIIème siècle
				Le sud-ouest,
				Cet isolement favorise l’émergence de vignes et de cépages autochtones comme le cabernet franc.
				Les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle XII, 
				et les abbayes participent au développement de la viticulture dans la région et à la diffusion des cépages.
				Le côt et le cabernet franc gagnent le bordelais puis la Loire.
				Lien vers les cépages
				Cépages 
		
				 Les vignobles de Laon, (Laon était au XIIème siècle une  « capitale du vin »), Soissons et Beauvais,
				d’Alsace et de la « Montagne » champenoise  fournissent en vins blancs. 
				De nombreuses abbayes du nord et de Flandre possèdent des vignobles dans la région de Laon.
				voir: De Doehaerd Renée-1950. Un paradoxe géographique : Laon, capitale du vin au XIIe siècle. In: Annales. Economies, sociétés, civilisations.
			
  au XIIIème siècle
		Les vins de Champagne sont acheminés par la voie fluviale,
		le principal moyen de communication de l’époque, sur Paris, Rouen avant d’être expédiés par la mer vers de nombreux pays, Angleterre, Flandre, Espagne…
		Les vins d'Auxerre et Chablis gagnent les villes plus au nord par la voie fluviale.
		Les anglais apprécient le vin « Claret ».
		On donna à ce vin le nom de la ville : La Rochelle (bien avant les appellations !) 
		Au XIIIème siècle, le moine anglo-normand Jofroi de Waterford parle du vin de La Rochelle : 
				« Le vin de La Rochelle est fort et sec et de douce saveur ». 
		Une grande activité de tonnellerie s’implante sur les quais de La Rochelle,
		le long de la Charente afin de produire les tonneaux pour les exportations.
		 Ducs de Bourgogne et expansion vers le pays Flamand : le vin symbole de goût et de raffinement.
		Les vins produits en champagne sont appelés crus du pays de Reims ou d’une autre ville,
		on ne parle pas des « vins de Champagne » avant le XVIIème siècle.
		La Rochelle commerce vin et sel avec les ports et villes du nord de l'Europe, que l'on appelle la Hanse. 
		 XIVème siècle
		Les vignobles des régions septentrionales disparaissent progressivement,
		le vin est de mauvaise qualité, les vins importés et la bière viennent en concurrence.
		En 1395, Philippe le Hardi décida d’améliorer la qualité des vins et 
			interdit la culture du « vil et déloyal gamay » au profit du pinot noir.
		Les vignobles de Charente exportent des vins blancs depuis la Rochelle vers  les pays du nord,
			vers la  Flandre et les régions germaniques.
		Puis c’est le vignoble bordelais qui tisse des liens commerciaux avec  l’Angleterre. XVème siècle
		Au XVème siècle les Hollandais introduisent la distillation du vin en eau de vie,
			plus stable et offrant un plus petit volume de transport. 
		L’Hôtel-Dieu de Beaune (ou « Hospices de Beaune ») est construit en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier de Philippe le Bon.
		Les vignobles  de Bourgogne et de Bordeaux se développent.
		Les vins de Bordeaux sont exportés vers l’Angleterre.
		Les vins de Loire sont exportés vers la Flandre et les pays nordiques. 
		A la fin du Moyen Âge, la consommation de vin augmente, on plante des cépages ayant un rendement important. 
		Au XVe siècle, Paris ne compte pas moins de quatre mille tavernes !
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	| XVIème siècle:  Vers les temps modernes. Au XVIème la Loire attire les princes et les rois.
		Le cépage blanc cultivé en Charente est le Colombard mais il est remplacé progressivement par la Folle Blanche.
		Le port de La Rochelle délaisse le commerce du vin pour la traite négrière.
	
 Les Hollandais : des hommes et des techniques 
		Des négociants et armateurs hollandais s’installent dans le bordelais.
		Un siècle plus tard ils dirigent de grandes maisons, la Maison Beyerman par exemple.
		Puis au XVIIIème siècle leurs noms sont rattachés aux grands noms de Bordeaux : Château La Lagune : Château Lafite, Château Rothschild, Château Haut-Brion.
		 | Nouvel essor des vignobles Essor des vignobles
	Au XVIème siècle, le port de Nantes est le plus gros exportateur de vin vers la Flandre et le nord de l’Europe.
		En 1532 François Ier  donne un droit de commerce avec l'étranger pour les vins du Val de Loire tels que 
			vins blancs d'Anjou, Vouvray, Saumur, appelés " vins pour la mer ".
		François Rabelais parle des cépages du Val de Loire : le cabernet franc ou « breton », le chenin  et la folle blanche.
		C’est au XVIème siècle que s’organise le vignoble bordelais tel qu’il est encore aujourd’hui.
		Au XVIème siècle les vins de Champagne sont de qualité très irrégulière en raison du  gel et de la  sécheresse.
		Il existe plus de 400 communes viticoles en Champagne.
	 Les vins blancs et la distillation : influences hollandaises.
		Les Hollandais et leurs clients préfèrent les blancs et le solide vin des palus vinifié en rouge.
		La flotte hollandaise sillonne les mers, transporte de l’eau de vie,
		obtenue à partir des vins de Charente (ou  « vin brûlé »).
		La surproduction oblige à conserver l'eau-de-vie en fût ce qui donnera plus tard le cognac.
		Production d'armagnac au sud de la Garonne avec le même cépage qu'en Charente: la Folle blanche.
		Les Hollandais encouragent les productions de vins blancs pour la distillation en Saintonge dans le Sud-Ouest .
		Ils participent à la création de vignobles en Afrique du Sud à la fin du XVIIème siècle. 
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	| XVIIème siècle: Conflits en Europe Ouverture vers le Monde
	Ce siècle est marqué par les disettes, les conflits religieux et
	la guerre de trente ans qui touche toute l’Europe (1618-1648).
	Le canal du midi relie la méditerranée à l’atlantique en 1680
	La création des canaux de Briare entre la Loire et la Seine en 1642 et d'Orléans en 1692,
	augmente peu les échanges vers Paris.
	L’assèchement des marais du Médoc est l’œuvre des Hollandais à la demande de Henri IV.
	Dès 1660, les anglais fabriquent et utilisent des bouteilles au verre épais.
	Dom Pérignon  arrive, en 1668, à l’abbaye bénédictine d’Hautvillers.
	Fin XVIIe siècle, les vins de Champagne sont réputés en France et à l’étranger.
	1675: cabarets et guinguettes s'installent au-delà des limites nord de Paris.
	Vers le milieu du XVIIème siècle, Hollandais puis Anglais recherchent des vins forts et de vins liquoreux.
	Colbert proclame un embargo contre l'Angleterre.
	Les Anglais se tournent vers l’Espagne (Xérès, Malaga) puis le Portugal (Douro).
	A la fin XVIIIème siècle Porto produit des vins mutés.
	La découverte des épices a  fait évoluer progressivement les goûts 
		vers des aliments plus doux et sucrés, les vins doux sont recherchés. 
	Les Hollandais dominent le commerce maritime.
	Les commerçants hollandais orientent la production vers des vins blancs liquoreux,
	Ces vins sont appelés alors « vins musquats », origine du « grand vin de Bergerac » ou Monbazillac.
	Les Hollandais influencent la production des Sauternes et Barsac.
	 | Vers une viticulture populaire La région nantaise
		La région nantaise produit un vin acide « le gros plant » dont le cépage est la Folle Blanche.
		Le muscadet, le melon de Bourgogne, arrive de Bourgogne.
		Les hollandais encouragent la production d’eau de vie à partir des vins blancs de Loire.
		L’eau de vie du pays nantais participe aux échanges lors du commerce triangulaire.
		Les vins de Loire sont mutés ce qui en permet le transport
		Les hollandais apportent les techniques de la tonnellerie.
		 
		Au XVIIème siècle une viticulture populaire se développe et s’accompagne d’ivrognerie.
		1670 : Les bouteilles sont fermées par un « broquelet » cheville de bois et chiffon enduit de suif. 
		Le bouchon de liège est utilisé vers  1685 puis ce sont des bouteilles plus épaisses qui sont fabriquées.
		A la fin du siècle, la bouteille de verre avec un bouchon en liège est utilisée pour le transport du vin.
		 Les « Vins de Champagne » 
		C’est au début de ce siècle que les « Vins de Champagne » 
			remplacent les « vins de Reims » et les vins de « la Rivière »
		Du XV au XVIIème siècle la surface du vignoble régresse en Champagne.
		Dom Pérignon  remet à l’honneur la technique de l’assemblage au stade des raisins.
		les cépages sont nombreux en Champagne :
			Cépage blancs :  le Morillon (ou Maurillon) blanc , le Gouest (ou Gouais) blanc, le Meslier et, dans l’Aube, le Chasselas doré (ou Bar-sur-Aube blanc) et l’Arbanne.
			Cépages  noirs : le Morillon noir et le Morillon taconné  et le Fromenteau pouvant donner un vin blanc ou rouge  selon l’intensité de la cuvaison et du pressurage. 
			La région ne produit que des vins tranquilles.
 le vin de mousse
		C’est tout à la fin du siècle que « le vin de mousse » est cité.
		Dès 1660, les anglais savent faire pétiller le vin en y ajoutant du sucre, obtenant ainsi un « sparkling champagne »
			 Vin doux et leur conservation: « l’allumette hollandaise ».
		Les commerçants hollandais orientent la production vers des « grand vin de Bergerac » ou Monbazillac.
		Ils influencent la production des Sauternes et Barsac.
		Le transport du vin est délicat d’où l’utilisation de nouvelles techniques : comme « l’allumette hollandaise ».
		Mèche de soufre qui brûle dans un tonneau avant de le remplir,
		Le soufre a un effet  anti-bactérien et bloque la fermentation des vins doux. | 
	| XVIIIème siècle Les vignobles sont précisés
	1709 c’est le « Grand hiver » : froid intense du 5 janvier à la mi-avril.
	Les ports de l’atlantique, de Rouen à Bordeaux, sont autorisés à  pratiquer la 
		traite des esclaves commercer avec les pays d’Europe et des colonies.
	Au 18ème siècle le négoce des vins se fait aux Chartrons (quais de Bordeaux).
	Grands crus au début du XVIIIe siècle: Margaux, Lafite, Latour.
	Grands Bourgognes apparaissent durant la seconde moitié du XVIIIe siècle
	La bouteille "anglaise" est adoptée en France au début du siècle.
	L’ordonnance royale du 8 mars 1735 impose la bouteille de champagne. 
	Le terme de flacon désignait une grosse bouteille qui ferme à vis.
	Des bouchonniers s’installent en Champagne dans les années 1740
	1776 : Edit autorisant la libre circulation des vins.
	La veille de la prise de la Bastille une émeute éclata contre l’extension des restrictions par les Fermiers Généraux.
	 Passage des vignobles des nobles et du clergé aux commerçants et paysans
	A la révolution, les vignobles sont confisqués aux nobles et au clergé.
	Des commerçants et négociants achètent les vignobles.
	Après la révolution, les privilèges sont supprimés, les vignes distribuées aux paysans.
	
	La « chaptalisation » est pratiquée en France à la fin de ce siècle (Jean-Antoine Chaptal: 1756-1832, chimiste)
	 | Techniques viticoles et commerce du vin 
		Les vignobles du Midi sont sollicités pour approvisionner la capitale.
		1729, les États du Languedoc: Organisation de la production et du commerce des vins et eaux de vie du Languedoc.
		Extension du vignoble  en Languedoc, 
		Fin XVIII, importance du port de Sète  exportateur.
		Vers 1760, le fil de fer remplace la ficelle autour du bouchon.
		Les cépages bordelais, cabernet et sauvignon favorisent le vieillissement des vins.
		En région parisienne, le cépage Gamay s'étend durant le XVIIIe siècle et participe au succès des guinguettes.
		Les guinguettes s’établissent hors des limites des barrières  d’octroi  pour échapper au fisc des Fermiers Généraux.
		En Champagne des vins « gris » ou « clairet ou cleret » sont produits avec des grains à la peau noire et à la pulpe claire. 
		XVIIIème siècle, le Beaujolais gagne Paris par le canal de Briare.
		Au  début du XVIIIème siècle, sous l’influence des marchands hollandais,
		les vignobles de Loire se développent.
		Le chenin et le melon de Bourgogne sont introduits dans les vignobles de Loire. Changements dans la conduite des vignobles 
		La révolution est suivie de modifications dans les méthodes culturales et la vinification.
		C'est l'extension des cépages productifs mais de qualité inférieure.
		Les surfaces  plantées augmentent, les vins sont abondants et de qualité médiocre.
		Perte d'une expérience de vinification de qualité.
		1789: 1,6 million d'hectares de vignes en France et production d'une trentaine de millions d'hectolitres de vin.
		1829 ce sont 40 millions d'hectolitres produits.
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	| XIXème siècle: Le chemin de fer et les maladies  production et consommation  en augmentation et maladies  Les négociants deviennent les nouveaux propriétaires des vignes.
		1827 : Utilisation du bouchon de liège sur les bouteilles de champagne.
		1844 : le muselet vient s’ajouter pour donner le bouchage actuel.
		Les maladies de la vigne : La pyralle, l’oïdium, phylloxéra, mildiou, black rot.
		1830 : La pyrale
		1845: L’oïdium
		1863: le phylloxéra
		Le tiers de la production exporté vers le milieu du siècle.
		1870: 70 millions d'hectolitres puis 85 en 1875 !
		Début XIXème siècle, un classement des terroirs de Bourgogne, est réalisé.
		En 1853, les lignes de chemin de fer transportent les vins du Languedoc vers Paris et les régions du nord de la France.
		1855 un classement des vins de Bordeaux,  par Lodi Martin Duffour-Dubergier, 
		Maire de Bordeaux entre 1842 et 1848,  est réalisé  à la demande de Napoléon III.
		1880: Loi autorisant toute personne majeure à ouvrir un débit de boisson, 
		1886: La France compte près de 401 000 débits de boisson soit, un pour moins de 100 personnes !
		1882: Les vacances d’été au XIXe siècle s’établissent du 5 août au 20 septembre, afin de coller aux vendanges.
		Le vin est consommé par toutes les couches de la société.
		A la fin du siècle,la consommation de vin augmente (0,5 litre par jour), le vin est consommé "à l'heure"!
		Les mécanismes de la fermentation sont étudiés par Pasteur.
		L'oenologie se développe.
	
 | Des maladies importées.
		1830: La pyrale attaque les feuilles de la vigne L’oïdium
			L’oïdium touche les vignobles français en 1845.
			Henri Marès  (1820-1901) agronome français,  propose un protocole du soufrage des vignes contre l’oïdium (1850)
			1855 l’oïdium touche le vignoble bordelais. Le phylloxéra
		En 1863 le phylloxéra est observé sur le plateau de Pujaut dans le Gard ; 
			En 1866, il est près de Bordeaux, dans les palus de Floirac
			En 1869, Victor Pulliat  propose le greffage sur porte-greffes résistants
			En 1871 : la vallée du Rhône est infestée
			En 1872 : parasite découvert près de Cognac (à Crouin).
			1876 : premier foyer phylloxérique en Alsace.
			En 1878 : il est en Bourgogne.
			En 1888 : En pays de Loire.
			1890 : Le parasite repéré à Cutrel, près de Provins. Le mildiou
		En 1878, c’est le Mildiou qui apparaît  en Languedoc
		1880 : Mildiou importé de l’Amérique  du nord avec les plants américains 
		Millardet et Ulysse Gayon propose la bouillie bordelaise en 1885.
		Le pulvérisateur Vermorel ou "Sulfateuse" est inventé pour le traitement.
		 1885 : Le black-rot ou pourriture noire (maladie cryptogamique)
	 Méthodes culturales:
		A la fin du siècle la vigne est  plantée en ligne et non plus dispersée,
		le passage d'outils est alors facilité.
		Produire plus et moins cher !
		La chimie facilita la falsification  (et fabrication) du vin.
		La dénomination est aussi falsifiée: la législation doit être mise en place.
		Loi Griffe en 1889 contre les "faux vins".
		 | 
	|  Commerce vin : au musée du vin et du négoce de Bordeaux | 
	| XXème siècle et plus !:  surproduction, manifestations,législation La révolte des gueux
	Après la crise du phylloxéra, importation des vins d'Algérie et plantations d'aramons très producteur.
	Le coupage des "petits vins" avec les vins importés et
	La chaptalisation, le mouillage augmentent les quantité : Les petits viticulteurs sont ruinés.
	Création de la première  coopérative à Maraussan (1905), intervention de J. Jaurès.
	Le 11 mars 1907, Marcelin Albert et Élie Bernard créent le Comité d'Argeliers.
	Révolte des vignerons du Languedoc et Roussillon en 1907 ou « révolte des gueux » du Midi.
	L'importation des vins d’Algérie qui arrivent par le port de Sète menace les viticulteurs du midi.
	Jusqu'à la loi anti-fraude du 29 juin 1907.
	Le "pinard des poilus" arrive dès 1914 dans la ration du soldat.
	
	 Législation 
	En Champagne, le 22 juillet 1927 recensement complet des “communes propres à produire le vin de l’appellation”.
	Loi Capus 1935 et création des AOC 
	15 mai 1936 : premières AOC pour des vins
	Puis création en 1947 de INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité).
	Les vignobles régressent en Bretagne jusque vers les années 1960.
	1968: VDP Vin de pays est une dénomination choisie pour les vins hors appellation.
	AOP 1992 : Appellation d’origine protégée label européen qui protège le nom du produit 
		dans toute l’Union européenne. Equivalent européen de l'AOC. 
	Depuis 1er août 2009, réorganisation commune du marché du vin en Europe:	
	Depuis 1er août 2009:
		*les vins AOC sont officiellement devenus AOP.
			*les Vins de pays sont devenus IGP (indications géographiques protégées).
			*Les vins de table sont devenus Vins de France VDF ou « vin sans indication géographique » (VSIG)
 | Organismes de contrôle et régulation Appellations 
	Loi 1905: AO: concept d’Appellations d’origine 
	Crise de la surproduction en 1907 : mévente, ruine, chômage,…manifestations 
	Jusqu'à la loi anti-fraude du 29 juin 1907.
	1909 classement des eaux-de-vie de la région de Cognac.
	La Folle Blanche est remplacée par l'Ugni Blanc (Saint-Emilion des Charentes)
	Au début du siècle (en presqu’île de Rhuys), la folle blanche dévastée par le phylloxera 
	Cépage arraché et remplacé par les hybrides producteurs directs américains comme le noah, jusqu’à son interdiction en 1934.
	1924: OIV ou Office international de la vigne et du vin.
	En Champagne: La superficie de la zone viticole, définie par la loi, est de 35 280 hectares.
	1936 : premières AOC pour des vins,  avec les vins d'Arbois,
 Châteauneuf-du-pape, Tavel, Cassis et Montbazillac, complété de l'eau-de-vie de Cognac (en 6 appellations).
	1949: vins d'appellation d'origine vin délimité de qualité supérieure (AOVDQS,)
	plus souvent: VDQS, ancienne catégorie de vins français ayant existé jusqu'au 31 décembre 2011. Les anciens vignobles sont réinvestis 
	1992 : En Ille-et-Vilaine, à Rennes, le Haut-Quineleu du quartier Sainte-Thérèse depuis 1992 est planté en vignes.
	Ils sont plus de 200 viticulteurs bretons à fin de siècle.
	2013 : Sur la commune de Saint-Suliac : Le Clos de Garo (chenin blanc et rondo rouge, première récolte 2017
	2018 : Près de Saint-Malo, un projet de réhabilitation d’un vignoble … 
	Les 9000 pieds de vigne (le Pinot Noir, le Chardonnay et le Grolleau), première cuvée, 2021.
	2019 a rimé avec début des vendanges 2019, en Bretagne.
	Au coteau du Braden, à Quimper, d’abord le chardonnay, puis le pinot gris.
	Sur la presqu’île de Crozon à Argol, plantation du premier pied de vigne en 2016,
	il est suivi de nombreux autres de cépages variés: chardonnay, sauvignon, cabernet franc, gamay et
	même du viognier et de la syrah.
	De nombreux vignobles renaissent, ouvrir  ce lien 
		
							section_vignobles/Vignobles oublies ou insolites
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	| Quelques références apportant de nombreuses indications sur ce thème: Histoire et vignes
	https://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/vin/VinScient10.htm
	https://maisons-champagne.com/fr/encyclopedies/histoire-du-champagne/premiere-partie-histoire-du-champagne/
	https://preo.u-bourgogne.fr/crescentis/index.php?id=265&lang=en
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